Idée et théorie
Ce vérificateur explore la "loi 3·n" : pour un entier n dans une base b (de 2 à 36),
on calcule 3·n, puis on réduit numériquement ses chiffres (dans la base b) jusqu’à obtenir
un seul chiffre : c’est la racine numérique (digital root) en base b, notée dr_b(3·n).
Pourquoi ça marche ? En base b, la racine numérique d’un entier x > 0 est
équivalente à x mod (b−1), avec la convention que si le reste est 0, on prend b−1 (le "9" de la base).
Ainsi, dr_b(3·n) = 3n mod (b−1) (avec la même règle pour 0). L'ensemble des valeurs possibles dépend
du PGCD de 3 et m = b−1 :
Exemple d'utilisation et interprétation
Base 10 (classique) : Pour n=1, 3·1=3, dr=3 (multiple de 3). Pour n=2, 3·2=6, dr=6. Pour n=3, 9, dr=9.
Pour n=4, 12 → 1+2=3, etc. Seules 3,6,9 apparaissent comme racines pour 3·n.
Base 16 : m=15, PGCD(3,15)=3, donc racines multiples de 3 : 3,6,9,C (12),F (15).
Base 7 : m=6, PGCD(3,6)=3, racines : 3,6.
Base 5 : m=4, PGCD(3,4)=1, toutes les racines 1,2,3,4 possibles.
Si une "anomalie" apparaît (racine non attendue), c'est une erreur de calcul — mais la théorie garantit que ça n'arrive pas pour n ≥ 1.
Le batch montre la répartition réelle vs attendue pour valider la propriété sur une plage.